Immergée du mapping de projection de « Flood », la façade irradie d’une imbrication de lettres. Ce tissu alphabétique révèle des extraits des 30 articles de la « Déclaration universelle des droits de l’homme » des Nations unies de 1948, ajustée depuis aux droits du climat, pour former la « Charte internationale des droits ». Dans « Flood », texte, image et son s’entremêlent. Des lettres et des mots se constituent en atmosphères et en paysages, structurés par les articles des droits liés au climat, comme l’accès à l’eau potable, le droit à l’asile et à l’éducation en plus de ceux à la liberté, à l’égalité et à la liberté d’expression. Des scènes et ambiances sonores de migration, de déserts et de tempêtes se profilent à travers la configuration des agencements de lettres et des déclarations officielles. Combinant caractères d’écriture, ombre, lumière et voix, la projection se fusionne à l’espace public pour témoigner des effets de la surexploitation de la terre et tenter de rendre tangible l’état actuel du monde.

La cartographie est réalisée à l’aide d’un programme graphique génératif écrit par les artistes eux-mêmes, dans lequel des animations 3D textuelles et picturales, des prises de vue et enregistrements de films trouvés, ainsi que des voix synthétisées, sont orchestrés en une expérience audio-visuelle.